Roatan

03/12/2012

Lever ce matin sous la pluie pour prendre le Ferry pour Roatan, ile des Caraibes en face de La Ceiba. Pour se mettre en forme, on retourne au Kibok Cafe (la cafe a la canelle et les pancakes au sirop d erable, y a que ca de vrai). On a le temps, le ferry part a 9h30.
Une fois le ventre bien rempli (oui, quelqu un aurait eu l impression qu on ne fait que manger dans ce voyage… Et bien c est vrai ! Na!), direction le bus pour le ferry, toujours sous la pluie. Ca a l air le voyage idyllique comme ca, une ile perdue au milieu des caraibes, mais vous allez un peu dechanter, vous allez voir.

1) Le temps : On le savait, c est la saison, il pleut. Mais bon, il y a pluie et pluie. Apres le super temps la veille a Sambo Creek, on esperait que ca se contenterait d une petite averse le matin et que ca se degagerait, mais non, les gros nuages gris sont bien fixes au dessus de nos tetes

2) Le voyage : 2 heures de tangage et de grosses vagues, on se serait cru dans un manege de la foire Saint Romain, version Maximum. (c est pour ca que dans le guide, il previennent que c est le bateau Vomito et qu au tout debut du voyage, un Monsieur nous distribue a tous des sacs pour vomir : bien utile!!) Pourtant c etait un ferry super classe avec air conditionne, tele et tout ca, ce qui nous amene au 3e point :

3) Le prix : deja rien que le voyage en ferry, presque des prix francais (bon, en France, 2h de ferry ca aurait probablement coute plus que 23 euros mais pour le Honduras, c etait une somme !). Ensuite, apres avoir debarque sur l ile (sous la pluie), faut batailler pour trouver un moyen de transport en commun autre que le taxi soit disant collectivo, qui te charge non pas a la course mais a la personne. Bizarre. Ensuite, arrive au village ou y a les plages et ou on va pouvoir plonger, on galere pour trouver un hotel aux prix ou on est habituee (d ailleurs on trouve pas). Et au final, le plus effarant dans tout ca, c est la nourriture. Bon d accord, on est sur une ile sans un seul champ de ble (ou de mais) et il faut apporter toutes les matieres premieres. Mais le poisson, cense etre peche dans le coin, est il oblige d etre aussi (voire plus) cher que la viande, avec des prix affiches en dollars, avec des sommes en rapport. On comprend qu on est dans un coin bien touristique, et ce n est pas l influence britannique du 19e siecle qui explique que l anglais soit la premiere langue parlee dans le village, mais bien l influence des touristes americains. C est aussi cette influence qui fait monter les prix, et qui explique la teneur des menus (cheeseburger, pizzeria, etc). D ailleurs, au moins un proprio de resto sur 2 est americain, oui en a sacrement l air.

Je confirme c est hors de prix, c est une ile et que des americains, et ils en profitent, et on n arrive meme pas a negocier!!! c est quoi cette affaire???

Mais bon, on est venues surtout pour la plongee (et un peu pour les plages que nous vantait le guide, mais la, on est un peu decues aussi) et il parait que la barriere de corail est magnifique, et tout pres du village, dailleurs oui, on voit les vagues au large, c est la courant qui se jette sur les recifs qui affleurent a la surface de l eau. Et quand y a un rayon de soleil, la mer est bien turquoise quand meme. Donc on se renseigne pour la plongee le lendemain, et apres 4 ou 5 clubs, on trouve celui qui nous plait, et on va meme changer d hotel pour payer moins cher !

Apres tout ca, on a merite de voir un joli coucher de nuages sur un ponton, c est a dire de regarder les jolies couleurs que peut faire le soleil sur les nuages, pendant qu il se couche derriere eux et qu on ne le voit pas. Puis enfin, un peu de lecture et dodo.

h

04/12/2012

On prend nos sacs et on les pose au nouvel hotel, pour pouvoir profiter de la reduc pour la journee de plongee. Y a bien que ça qu est a peu pres bon marche sur l ile. Programme : 2 plongees ce matin, 1 cet apres midi. Quand on part, il pleut, la visibilite ne sera pas geniale, tant pis. Ca y est, on plonge ! Et la… On sait pourquoi on est venu la. Pas autant de poissons qu a Isla Mujeres ou en Mer Rouge (on vous enerve pas trop a jouer les blasees ?) mais du corail… Magnifique. Different de la Mer Rouge, et surtout beaucoup plus varie ! Des cheminees geantes, et dautres plus petites, bleues, rouges, noires, marrons, des gorgones qui bougent au gre du courant, et plein d autres choses encore dont on connait pas les noms, mais y en avait tellement c etait impossible. Un jardin, que dis je, un jardin ? Une foret ! Un petit tunnel pour faire plaisir a Isa, et une tortue pour faire me plaisir a moi. Leur facon gracieuse et tranquille de « voler » et leur air blase, genre « on me la fait pas a moi » me font toujours rever : moi meme je ne suis toujours pas blasee. On voit aussi des homards, des poissons perroquets, anges, des petites anguilles qui sortent de trous dans le sable faisant une sorte de champ… tres drole ! et aussi une sole, enfin 2 dont une vole!
Apres une heure de plongee, retour au bercail pour changer les bouteilles et on repart quasi aussi sec ! 2e plongee :  » fromage suisse  » qui porte bien son nom : on passe par  des trous, des tunnels des cavernes, ou on a du mal a passer sans se cogner, et ou on croise langouste, poisson ange et sole perruche (traduction du nom anglais trouve dans le bouquin). Toujours du beau corail, un peu plus de soleil donc un beau jeu de lumieres…
Puis on rentre se remplir un peu le ventre avant la derniere, la plongee, ca creuse !
Et enfin 3e plongee, la combinaison des 2 : tunnels, cavernes, champs de corail, tortue, grande murene dans une caverne, des crevettes cachees dans une cheminee, etc…

On rentre bien crevees, mais les yeux qui brillent…

Puis on va louer un scooter pour faire le tour de l Ile pour demain. On va jusqu a West Bay, censee etre une plage de carte postale, mais on n a pas beaucoup de temps avant la nuit et quand on arrive a une route pleine de trous remplis d eau (donc inondee) on abandonne et on rentre…

h

05/12/2012

On part a bord de notre scooter magnifique bleu, tout neuf, il parait, (et oui on a demande, car apres notre mesaventure au Vietnam, ou on avait creve le scooter, on prefere tenir que de courir…)

et oui on s est fait saucee…

et on fait le tour de l ile, on s arrete au passage quand on voit un endroit sympa

On voit un ENORME paquebot!!

des maisons sur pilotis avec un ciel bien noir derriere, et oui on s est pris l averse… heureusement que Mr Poncho est toujours avec nous!!!

Oak ridge

des plages… mais pas digne de carte postale, un peu sales et pas engagante pour se baigner….

et on rentre a West End (ou on loge),

le gag c est qu on pensait que le bateau pour repartir etait a 16h et en fait il etait a 14h… du coup deg, on a rendu le scooter et du coup moi je dors et Sara lis et se baigne  (au soleil, pour la premiere fois depuis qu on est sur l ile. Un regal) et on se mange un enorme poisson avec des oignons frits et frites, mmmhh un delice!!

06/12/2012

Lever tot pour prendre le colectivo pour aller a Coxen Hole, colectivo blinde avec porte coulissante qui ne se ferme que avec son proprietaire, car technique bien particuliere d empoigner la porte avec la main pour qu elle coulisse… puis on prend un taxi moustique a Coxen Hole pour aller jusqu au bateau (taxi moustique, je precise, avec une dizaine de moustiques rien que pour nous piquer en 10 mn de trajet… quel delice!! nous bien sur!) On arrive enfin au bateau, et la traversee fut plus tranquille qu a l aller j ai dormi tout du long. On revient donc a La Ceiba et on cherche un nouvel hotel : notre hotel dans le guide etant en renovation, on en choisit donc un autre. On se renseigne pour un trek dans la Mosquitia (toute la partie est du Honduras remplie de jungle). Deja c est galere de trouver l agence, et une fois qu on la  trouve, en fait c est ultra cher et on n a pas assez de temps pour le faire. Fin de journee tranquille, je goute les pupusas, sorte de tortilla fourree au fromage et saucisse, accompagnee de legumes qui arrache….!