Agua Azul, Misol Ha et Palenque

10/11/2012

Départ 6h pour tour organisé (on n’aime pas ça mais bon c’était plus pratique, ça faisait gagner une journée car les horaires de bus ne convenait pas…) vers Agua Azul et Misol Ha pour arriver à Palenque. Le colectivo (sorte de van) arrive en retard et on gèle sur place… et oui il fait froid le matin et le soir (hier soir, j’ai sorti le bonnet, les grosses chaussettes dans les sandalettes de rando : de toute beauté !, écharpe, pull, etc) et que des touristes… Enfin il arrive… on se demande o* est ce qu’il va mettre les bagages… sur le toit bien sur !
Heureusement qu’il ne pleut pas souvent ici ! Les sacs bien ficelés, nous partons, on ne choisit pas stratégiquement nos places pour 6h de trajet… c’est à dire qu’on est tout à l’arrière du van, coincé car pas de place pour bouger ni les jambes, ni le reste… La route est magnifique sur le chemin : progressivement, on voit la jungle et les montagnes.

Là, je me permets une description plus precise, (oui je laisse les descriptions à Sara, elle décrit beaucoup mieux que moi tous les petits détails et il faut dire, que souvent, dans le bus, je dors…) car bon, six heures de trajet, je peux pas les raconter en deux lignes, et comme c’était effectivement magnifique et qu’on n’a pas pu prendre de photos, ça mérite un petit développement. Car oui, les voyages en bus font partie du voyage et de la découverte du pays. Promis, la description sera moins longue que les 30 pages sur Paris de Victor Hugo dans Notre-Dame de Paris !
Donc, la route entre San Cristobal et Palenque est une route de montagne(s).
D’abord, des montagnes recouvertes de forêts de sapins, de pins, d’épicéas (un peu comme dans les Alpes, sans les pics enneigés), de combes,  parsemées de clairières, de champs de maïs et de petits villages, avec des jeunes hommes qui partent au champ avec la machette, des femmes mayas toujours en habits traditionnels qui partent au marché vendre le poulet non déplumé, en le tenant par les pattes, graines séchant au soleil, un homme avec le chapeau de paille typique et trois femmes mayas triant le maïs sur le pas de la porte, et le bord de la route… (et puis, ah, tiens, une église presbytérienne…)
Puis, petites touches par petites touches, ça change. Disparaissent les sapins, apparaissent les bananiers. Les pins résistent encore, et les fleurs, les plantes grimpantes, les plantes « descendantes » (lianes, etc), gagnent du terrain. Enfin, les derniers épicéas disparaissent, ça y est, c’est la jungle ! Mais attention, toujours de la jungle de montagne. Ou plutôt des montagnes de jungle ! À perte de vue ! Parsemées (et parfois complètement recouvertes) de parcelles de déforestation, ou poussent bananiers, maïs, canne à sucre, grâce à la culture sur brulis. Mais de temps en temps, quand même, on reconnait des parcelles qui ressemblent à de la reforestation…

On arrive à Agua Azul, magnifiques cascades, on se ballade et on se baigne, on fait plein de photos. (nous n’avons qu’1h15),

C’est beau, n’est-ce pas ?? et ça c’est nous 2 devant la vue de la photo précédente, mais on n’a pas réussi à la prendre…
Puis nous allons vers Misol Ha, cascade dans la jungle,

Sara se baigne et va presque sous la cascade d’environ 45m ! Cette fois-ci 45 min (non, 30 !) (vous voyez la tête dans l’eau ?? et bah c’est Sara !! et oui ! j’vous mets la photo en zoomé)

et on repart pour Palenque. (faut dire que le groupe avec qui on est, est censé aller voir le site de Palenque après tout ça, alors, fallait pas arriver trop tard. Mais nous qui avions prévu d’y aller le lendemain matin, on n’était pas pressées !)

Entre Agua Azul et Palenque, le terrain s’aplanit, on est dans la vallée. Mais toujours un peu de jungle, entre les champs.

Il nous dépose à notre hôtel, El Panchan (groupement de cabanes dans la jungle, en dehors de la ville de Palenque, sur la route des ruines), on choisit Mono Blanco. Et là, je commence à ne pas être bien, chaud/froid, courbatures etc. du coup dodo tôt.
Enfin, quand on arrive à faire abstraction de la sono voisine qui continue jusqu’à 3h du mat’. On l’entends plus que les oiseaux. La jungle, c’est plus ce que c’était !

11/11/2012

Nuit assez horrible, entre la musique à fond jusqu’à 3h du mat’ et moi qui me lève toutes les heures… On se lève à 6h pour visiter les ruines Palenque, j’arrive quand même à y aller… site magnifique de ruines dans la jungle.
Il fait beau, et à 8h y a pas encore beaucoup de monde. À part les vendeurs de gadgets et autres, mais ils sont plutôt discrets.
C’est vraiment superbe, c’est sûr.
Et pour les initiés : rappelez-vous les Mystérieuses Cités d’Or, quand le grand condor se pose au fond d’un trou dans la jungle, et qu’en montant des marches interminables, ils arrivent en haut d’un temple, avec plein d’autres bâtiments tout autour, notamment une haute tour carrée… Et ben c’est ça ! Avec des bas reliefs mayas, des glyphes partout (en plus ou moins bon état), bien cachés dans la jungle !
Bon, dans le dessin animé, ça parait toujours plus grand qu’en vrai, mais ils ont peut-être mixé Palenque et Chitchen Itza, on verra quand on y sera…
Par contre, dès 10h, il fait déjà bien chaud (et surtout humide), on cherche l’ombre et le vent frais, et on descend doucement la colline dans la jungle, jusqu’au musée du site, très beau lui aussi, et très instructif…

Après les ruines, on rentre chercher notre sac, puis glandouille jusqu’à l’heure du bus : 21h, on tue le temps comme on peut… (notamment on écrit ce magnifique article rien que pour vous, on télécharge les photos, comme on peut, on joue aux cartes…) si jamais vous avez des jeux de cartes possible à 2 : envoyez-nous des règles !