03/09/2013
RINJANI
Après une nuit blanche pour moi (on vous rappelle qu’on a fait une soirée la veille au Blue Marlin, notre centre de plongée), je reviens à l’hôtel, réveille le mec de l’hôtel (un autre, notre préféré ayant disparu) pour avoir notre petit dej’…(dur dur de le réveiller et qu’il soit efficace rapidement…) on les a à emporter et on court vers le lieu de rdv où on a notre bateau qui va nous emmener sur Lombok pour faire le trek de 3 jours du volcan Rinjani. Arrivés là-bas, un mec vient nous chercher, nous fait monter dans une calèche (et c’est folklo, à 3 dans la calèche avec nos gros sacs) pour nous emmener 100 m plus loin nous faire attendre dans une guesthouse resto, pour attendre notre voiture (car celle qui est là, n’est pas la bonne…) La voiture arrive enfin et dedans, 2 français super sympa, Marwan et Jihen, avec qui on discute pendant l heure de route qui nous emmène à Senaru, le village de départ du trek. On attend un petit bout de temps, le temps que tout le monde prépare ses affaires, petit déjeune (et on ne sais quoi, car on a attendu vachement longtemps au fianl), et on rencontre 3 filles qui vont faire partie de notre groupe. Moi, je ne rentre pas trop dans la conversation, car un peu ralentie et fatiguée… (et c’est que le début lol) Notre guide Tari se présente mais n’est pas très bavard (on le verra par la suite dans le trek…) On commence à grimper, et 2 groupes se forment, les filles qui montent à tout allure (coureuses de marathon, grr Ouais enfin c’est surtout qu’elles allaient pas au sommet elles, donc elles n’avaient pas besoin d’économiser leurs forces et ça on l’a su qu’après) et nous derrière (moi encore plus derrière avec le guide qui me demande toutes les 3 minutes si tout va bien…) Montée relativement rude de 6-7h quasi sans pause (une petite demi-heure pour manger à peine), car oui, on est parti très en retard sur le programme (on sait toujours pas pourquoi). On arrive à notre campement 30 min avant la nuit, on admire la vue sur le lac de cratère et le volcan Rinjani. Puis on cherche pendant assez longtemps nos tentes, car on a perdu les filles, notre guide et nos porteurs… On les trouve enfin, sont un peu en retard car on ne mangera qu’une fois la nuit tombée (et ça caille !) et on s’aperçoit qu’on change de groupe, on n est plus avec les filles (car les filles ne faisant pas le sommet ont un autre programme et ne sont pas dans les mêmes tentes que nous) mais avec 2 hollandais, 1 française et 2 suisses. On mange puis dort. Je suis avec Alice dans la tente, une marseillaise, on parle voyage avant de s’endormir. Le chemin est superbe, d’abord dans la jungle avec les singes, puis dans la montagnes avec les grands pins et les herbes hautes, mais ça monte très sec (2000 m de dénivelé en 7 km !), et c’est jonché de détritus sur le parcours… Et ne parlons pas des campements ! Mais oui, là haut, c’est magnifique. Et le coucher de soleil aussi…
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04/09/2013
Réveil à 6h, on mange puis on part pour de la descente cette fois au bord du lac. On rejoint nos 2 français super drôles, on se baigne puis on continue jusqu’à des sources chaudes (presque trop chaudes…! Oui, effet Kalinox garanti en sortant des sources. J’explique pour les profanes : tête qui tourne, euphorie, envie de rire bêtement… À croire que y a du gaz hilarant dans ces sources !). On regrimpe un peu pour arriver en bas de la dernière ascension. On mange (cette fois avant le coucher du soleil) et on se couche tôt car demain réveil 2h du mat’ pour grimper tout en haut et y être pour le lever du soleil.
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05/09/2013
Lever 2h du mat’. Après du thé et des gâteaux, on commence pour les 3h de grimpette… C’est dur et ce n’est que le début… On perd 3 personnes de notre groupe (un mec passera plus de 2h dans le noir complet à flan de montagne avant de pouvoir redescendre au camp de base, n’y voyant rien) puis on s’éparpille au fur et à mesure car le guide trace et ne nous attend pas, et certains veulent faire des pauses, d’autres pas, car ça souffle et il fait drôlement froid là haut ! Évidemment j’étais pas du tout habillé comme il fallait, faut dire on nous avait pas prévenu du tout, et j’ai mis toutes les épaisseurs possibles pour ne pas avoir trop froid, avec le poncho pour faire coupe-vent. À la fin, c’est de la roche volcanique qui s’éboule sous tes pieds, ça monte à 45 degrés ou plus, bref, affreux. On y arrive tous (enfin tous moins trois) à 3726 m et on voit le lever du soleil et la magnifique vue a 360 degrés d’en haut. C’est extrêmement beau…mais il fait aussi extrêmement froid, du coup on reste le temps de faire quelques photos mais on ne s’attarde pas trop. On redescend tranquillement (en pseudo volcano boarding) pendant un peu moins de 2h et on se jette sur le ptit dej en rentrant avant que les singes enhardis viennent nous le piquer ! Peut-être 1h de pause même pas avant de repartir pour 3h de descente… avant le repas de midi, puis 2 autres heures de descente. En tout, 10 ou 11h de marche dans la journée. On est mort, mal partout, fatigué etc…
Ah oui, j’ai oublié un détail comique, pendant ce tour, nous avons eu des porteurs qui portait la bouffe, tente, etc (travail inhumain car portent environ 30 a 40 kg ou plus, sont en tongues pour un salaire de misère) pendant que nous on peine, eux nous dépassent à l’aise et descendent parfois en courant ! ce sont des fous !!
SENGIGI
On arrive enfin à Sembalun et une voiture nous ramène à Sengigi. Là on trouve un hôtel et on rencontre Adi, un indonésien sympa qui travaille à l’hôtel. On mange et dodo après ces 3 jours !
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06/09/2013
Journée de scooter, on se balade dans la campagne, on voit quelques temples. Le midi, on s’arrête pour manger un super poisson et on rencontre Suriah, une indonésienne trop sympa qui nous explique la recette du gado gado et on rigole bien avec elle… On repart et on arrive à Tete Batu. Là on rencontre un mec qui nous propose de laisser nos scooters chez lui le temps de trouver une cascade perdue dans les rizières. On se perd en effet, mais après on demande et des gamins nous accompagnent jusqu’aux 2 cascades. On revient, Cyrille trempé, et on repart de nuit pour Sengigi sur la route principale surchargée. C’est l’expérience indonésienne ! En route, à 3 km à peine de l’arrivée, accident pour Sara qui glisse dans un virage sur un pont mal éclairé (pas éclairé du tout en fait)… Ça a été tellement vite que j’ai pas eu le temps d’avoir peur (moi si, j’ai eu le temps de la voir glisser dans le rétro avant qu’elle tombe), mais rétrospectivement, j’ai eu de la chance, j’aurais pu passer sous un bus. Je commence à me dire que les engins motorisés, c’est pas pour moi, lol Et puis il n’y a pas eu de sur-accident, les indonésiens ayant de très bons réflexes, personne n’a percuté Sara, ouf.
Tous les gens s’attroupent autour de nous et nous propose un taxi pour aller à l’hôpital. On ne veut pas, rien de cassé et on est docteurs, quand même on sait quoi faire (d’ailleurs c’est marrant, Isa fait son examen clinique comme au SAMU, j’arrive pas à lui dire : « t’inquiètes, j’ai rien ! »), et un mec se propose pour l’emmener en voiture tandis qu’on ramène les scooters. On lave et désinfecte (je douille un peu mais tu es très courageuse, j’ai des écorchures sur la moitié de la jambe) et au final il faut aller à la clinique d’à côté pour faire des points de suture (car j’ai pas le matériel). La clinique est en fait un simple cabinet avec tout le matériel, bien propre, bien équipé, c’est rassurant. Cyrille est un vrai chef. Adi est super gentil, il m’emmène (en scoot) faire les dix mètres jusqu’à la clinique, car j’ai trop mal, j’peux pas trop marcher, il nous accompagne pendant plus de 2h. Puis on va manger dans le resto d’en face ou il y a un groupe live, ça change les idées. Adi nous rejoint avec un anglais et on passe la fin de soirée ensemble.
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07/09/2013
Le matin, on part précipitamment après avoir trouvé un bateau de justesse pour aller à Ahmed (à Bali), juste le temps de faire les sacs et de sauter dans la voiture.