23/12/2012
Depart d Ometepe par le ferry tot, il fait super beau, belle vue de l Ile.
A l arrivee, on voit Jacques, le canadien qu on avait rencontre a Granada, on fait le chemin avec lui jusqu a Rivas. De la, lui rentre a Granada, et nous, on se dirige vers Peñas Blancas, pour passer la frontiere avec le Costa Rica.
Bordel immense a la frontiere avec une quantite incroyable de camions, de personnes etc. Il y a une queue de 3 a 5km, rien que pour sortir du Costa Rica, nous dans l autre sens, c est un peu plus rapide mais on attend quand meme quelques heures…
Puis on attend notre bus direct pour aller a La Fortuna. Le bus, qui soit disant devait etre de 2h, ou 3 en fonction de qui te repond, en fait met 5h et nous fait arriver de nuit en plein milieu de nulle part, car le bus ne s arrete pas a La Fortuna, mais a El Tanque, a qq km de la. C est comme un bus de ville de chez nous sauf qu il fait la route entre les villages et s arrete partout.
Dans le bus, petit episode « comique » avec un jeune ampute d une jambe en fauteuil roulant… jusque la, pas drole, mais le bus a un systeme pour descendre les marches pour pouvoir monter le fauteuil roulant (et oui ca existe ici, je pensais pas), mais malheureusement c est pas trop au point… car une fois descendu, il ne veut plus remonter et inversement. Oblige de taper dessus avec une barre de metal et de s enerver pour que ca marche!! du coup perdu 2*15mn environ… j ai cru que le chauffeur allait peter un cable!
La route est tres verte, ca m a rappele la vallee de Copan au Honduras, qui m avait elle meme rappele le bocage normand. Ca aurait du nous faire tiquer sur le climat de cette region, cf la suite…
Arrivees a El Tanque, un couple de locaux va aussi a La Fortuna et on reprend un autre bus, qui, cette fois, nous arrete au bon endroit. On va au Gringo Pete, hotel sympa, mais avec un proprio un peu special, un retraite americain qui doit etre la depuis 10 ans et parle pas un mot d espagnol… La on se renseigne pour les tours pour le lendemain et on rencontre Emelie, une quebequoise, qui veut faire ce tour avec nous.
Je precise qu on est venue a La Fortuna parce qu on avait vu dans le guide que le volcan etait actif, et qu on pouvait voir des rivieres de laves en fusion couler quasi tous les jours. Resultat, on apprend qu il est rentre en sommeil depuis 1 an, 1an et demi, 2 ans, ca depend des gens…
h
24/12/2012
Depart pour le tour au Cerro Chato, petit volcan a cote du volcan Arenal, ou il y a une lagune dessus, dedans, comme on veut.
Notre guide Juan Carlos, nous emmene au parc national Arenal et on debute par une petite marche dans le parc ou on voit des toucans, plein d oiseaux, une cascade, le bas du volcan Arenal, et un bout du lac, le reste etant cache dans la brume, et il pleut par intermittence.
Puis debut des choses serieuses avec une marche d environ 3h dans la foret, avec racines, pluie, brume, escalade et boue, on revient completement crado…
On arrive a la lagune, mais on ne voit pas a 5m a cause de la brume et la descente fut une horreur, imaginez surfer sur de la boue, et bah c etait ca!
Je pense qu on est maudites avec les lagunes volcaniques. On n est pas allees a celle de Chicabal a Xela parce qu on n avait pas le temps, et toute facon avait pas le droit de se baigner dedans, on a cherchee celle de la Reserve de Tisey pendant une heure, on a pas pu monter voir celle du volcan Consiguina, on n a pas voulu voir celle d Apoyo, et on nous a dit a Ometepe que c etait pas la peine de monter voir celle du volcan Maderas parce qu on verrait rien a cause des nuages… Et la, on etaient motivees pour celle la, soit disant on allait se baigner dans une jolie eau verte… Mais je peux vous dire qu on etaient deja trempees en arrivant et qu on avait aucune envie se baigner dans ce brouillard!
On arrive enfin a destination, on part manger un delicieux poisson dans un steakhouse, puis on va au Rio Tabaccon, un fleuve de sources chaudes (trop bon, et elle est super chaude, avec du courant, des mini cascades pour faire massage sur les zones endolories…hehe, on se baigne toutes habillees, au milieu des locaux, qui eux sont en maillots; on etaient deja mouillees et deja sales, ca permettait de laver les vetements! On croise un couple de quebequois qui nous dit que c est le meme temps ici depuis 5 jours donc, pas de regrets).
Puis on repart vers le volcan, pour faire un autre trek, cette fois ci de nuit. Sur la route, le guide repere un paresseux dans un arbre, on descend du van, et elle est la, une femelle… tranquille dans son arbre, a regarder les voitures passer…
Un peu flippant dans la jungle de nuit, avec seulement des petites lampes de poche qui n eclaire pas grand chose… Juste les ombres des arbres : c est le Projet Arenal Witch…
On voit un serpent, le plus venimeux du Costa Rica, le fer de lance, un nom francais…hehe petite frayeur, des grenouilles, des lucioles.
Puis on rentre manger (La, precisons un peu, quand meme, c est notre repas de reveillon! Donc on avait un peu de choix, porc, poisson, mais comme c etait la specialite de la maison, et que ca faisait bien longtemps qu on n en avait pas mange, on a pris le steak. Donc notre repas de reveillon, c etait un steak frites bien saignant ! Trop bon ! Et on a trinque avec des jus de fruits parce que la biere, et encore moins le champagne, etaient pas compris dans le menu!)
On se pose a l hotel avant d aller a la messe de minuit. (et oui, pas grand chose a faire le soir de noel, car tout le monde est en famille…) Chants de noel traduits en espagnol, parmi eux « Douce nuit, sainte nuit », et « Little Drummer Boy », qui devient une chanson sur le Sauveur, El Salvador, autres chants et prieres, et ils amenent le petit Jesus dans la creche.
Comme a dit Emelie, ce fut une journee riche en emotions, on est passees par tous les stades : l emerveillement, la fatigue, la douleur, la tristesse, le desespoir, la rage pour moi, le soulagement, la joie, la peur…
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25/12/2012
On vous souhaite un Joyeux Noel a tous. Aujourd hui, depart pour Manuel Antonio ou San Jose si on n arrive pas a le faire dans la journee.
On y est arrivee!! un peu tard mais on est a Manuel Antonio apres avoir cherche le bon terminal de bus pour y aller, car le guide nous a trompe, et oui, le vilain, il nous fait aller a un terminal, et en fait c est pas le bon, c est la farce du pti lutin de Noel…
bon on a fini par le trouver et apres 3h encore de bus, on arrive a la chaleur humide, un peu trop de gringos, mais pres d une plage et d un parc national qu on verra demain!
Dans notre dortoir, une quebequoise tres sympa, Marie-Claude, qui nous donne des conseils pour le parc national Manuel Antonio. Un petit air de deja vu…
